Dans « Vortex Temporum », Anne Teresa De Keersmaeker associe la polyphonie du chef-d’œuvre éponyme de Gérard Grisey à un contrepoint dansé pour six danseurs. À quoi ressemble la polyphonie lorsqu’elle est prise en charge par la danse ? De Keersmaeker choisit ici d’entremêler étroitement son et mouvement. Chaque danseur est associé à l’un des six musiciens et infléchit sa partition dansée selon la gestuelle propre à chaque instrument. Danseurs et musiciens évoluent dans le même espace, en suivant un réseau tourbillonnant de cercles enchevêtrés. « On peut penser le temps de façon linéaire ou de façon cyclique. Ce que nous nommons “présent” oscille perpétuellement entre souvenir et pressentiment, c’est un va-et-vient entre l’image résiduelle du passé et un désir d’avenir. »

« Le résultat est parfaitement raccord. Avec cette dose de surprise et de mystère qui fait basculer du plaisir de retrouver une écriture à la stupeur de découvrir une œuvre. » Le Monde

« Cette musique a aussi quelque chose de mystique, de cosmique. Elle s’offre à notre contemplation. » Anne Teresa De Keersmaeker

AVANT SCENE

La rencontre d’Abderzak Houmi avec la danse s’est faite par l’esthétique hip-hop. Le chorégraphe développe une écriture personnelle en conjuguant un vocabulaire hip-hop avec une danse contemporaine.

Dans son spectacle « Contacts # 1 », Abderzak Houmi a choisi une équipe protéiforme avec 7 danseurs issus d’univers très différents : b-boy, acrobates, danseuse contemporain, etc.

Le « contact » est au cœur de ses recherches, avec un sol particulier, tantôt dur, tantôt mou, le chorégraphe compte bousculer les codes et remettre en question la posture du danseur et sa gestuelle. C’est avec une nouvelle forme de virtuosité reposant sur le rebond, le déséquilibre et la perte de repère que le chorégraphe sublime les lignes et les mouvements de ses danseurs.

 En partenariat avec le Centre Chorégraphique National de Tours

« May B est un récit lointain, reculé, surgi d’un temps sans époque, d’une vie sans ordre ni mesure, d’une tension enfouie dans les rêveries de l’étrange, sans mémoire, sans histoire… » Extrait de May B aujourd’hui, par Jean-Paul Manganaro.

Clodos célestes ou fées embourbées, dix corps aux visages blafards dansent. Ils racontent la drôlerie de l’impossibilité d’être ensemble. Ils se meuvent dans l’incapacité tragique à rester seul. Le quotidien, sublimé, fait se heurter des corps abîmés dans le clair-obscur étrange d’une vie qui tient et persiste avant la fin. Dix humains en bande, en meute, se heurtent, circulent, se cognent. Quelques mots seulement, gueulés, chantés : « Fini, c’est fini. Ça va finir, ça va peut-être finir. » Les fantoches plâtreux plongent dans l’absurdité abyssale de la comédie de la vie. Les dix clowns enfarinés forment une masse mouvante, assemblée grimaçante et loqueteuse. Ils errent, en rythme, ils tanguent, avancent par chocs ou ralentis. Sous les conseils et le regard de Beckett qu’elle rencontrait en 1980, la chorégraphe a dirigé un magma de figures d’humanité absolue. Ils n’ont fait voeu que d’« être là, sans l’avoir décidé, entre ce moment où l’on naît, où l’on meurt ». Pierre Notte

Plus de trente ans après sa création en 1981, May B bouleverse encore les codes en vigueur et réconcilie théâtre et danse par la grâce d’un spectacle essentiel, inspiré de l’oeuvre de Beckett.

NOUVELLE SCÈNE HALL

AVANT-SCÈNE

MINIBOXON

Style : Jazz, chanson française

Présentation du groupe:
Miniboxon revisite le répertoire de Serge Gainsbourg à deux : Agathe à la voix et Simon au Fender Rhodes et percussions. Une boîte à loop, quelques pédales d'effets viennent se joindre au duo pour ajouter une rythmique, un son de clavier trafiqué ou encore des chœurs. Miniboxon c'est donc pleins de branchements de partout et une envie de faire partager ce beau répertoire avec une forme minimaliste.

Agathe Henry:
Voulant s'engager dans un voie musicale, elle décide après une initiation au chant lyrique et quelques années de violoncelle de se diriger vers le jazz et la folk à travers des musiciens comme Nick Drake, Serge Gainsbourg, Joan Baez, Chet Baker, Anita O'day... Elle intègre alors en 2012 l'école de Jazz à Tours en Jazz Vocal et chante au sein de groupes comme Fare Thee Well, ou Miniboxon.

Simon Bouladoux:
Débute l'apprentissage du piano à l'âge de 8 ans, puis découvre le jazz à l'adolescence avec Manolo Gonzales. Deux ans après BAC, une fois son DUT GEA en poche avec la note de 13/20 ce qui est bien mais pas top ; il intègre une formation jazz à l'école de Jazz à Tours, et le groupe de rythm'n'blues Big Yaz Explosion.
 

Deux femmes, à la fin de leur vie (apparemment). Peut-être deux soeurs...

Elles ne sont plus en phase avec la réalité. L’ont-elles déjà été ?
Deux papillons égarés dans un monde qu’elles ne comprennent pas ou plus, qui ne les comprend pas, qui les isole. Leur pensée est un petit nuage qui s’effiloche dans les sommets pointus de la raison ordinaire. Le rationnel ne fait plus partie de leur vie. Le temps, les évènements se mélangent.
Leurs idées, leurs rêves, leurs souvenirs prennent naissance et explosent comme de petites bulles de savon. Leurs repères sont flous et les amènent à une poétique qu’elles ignoraient peut-être. Elles ont gardé ce qui dans la vie a dû être précieux pour elles : la dérision, l’humour, la « pétillance ». Leur futur n’existe pas. Leur présent leur échappe. Leur passé ressurgit par instants, et les envahit. Elles transforment les souvenirs pour les rendre acceptables ou même les embellir.

Olga est pianiste. Toute sa vie s’est déclinée autour du piano. Il fait partie de son corps. C’est plus qu’un compagnon ou un instrument. La vie d’Olga et celle de son piano ne font qu’un. Agathe est danseuse. Pour elle, tout s’exprime par le corps. Elle est apparemment enfermée dans son corps de vieille femme, mais son expression et ses mouvements « s’échappent » de cette carcasse et de cette apparence.

Olga et Agathe ont peut-être un chant commun, une expression, corporelle et musicale, commune.

Deux femmes, à la fin de leur vie (apparemment). Peut-être deux soeurs...

Elles ne sont plus en phase avec la réalité. L’ont-elles déjà été ?
Deux papillons égarés dans un monde qu’elles ne comprennent pas ou plus, qui ne les comprend pas, qui les isole. Leur pensée est un petit nuage qui s’effiloche dans les sommets pointus de la raison ordinaire. Le rationnel ne fait plus partie de leur vie. Le temps, les évènements se mélangent.
Leurs idées, leurs rêves, leurs souvenirs prennent naissance et explosent comme de petites bulles de savon. Leurs repères sont flous et les amènent à une poétique qu’elles ignoraient peut-être. Elles ont gardé ce qui dans la vie a dû être précieux pour elles : la dérision, l’humour, la « pétillance ». Leur futur n’existe pas. Leur présent leur échappe. Leur passé ressurgit par instants, et les envahit. Elles transforment les souvenirs pour les rendre acceptables ou même les embellir.

Olga est pianiste. Toute sa vie s’est déclinée autour du piano. Il fait partie de son corps. C’est plus qu’un compagnon ou un instrument. La vie d’Olga et celle de son piano ne font qu’un. Agathe est danseuse. Pour elle, tout s’exprime par le corps. Elle est apparemment enfermée dans son corps de vieille femme, mais son expression et ses mouvements « s’échappent » de cette carcasse et de cette apparence.

Olga et Agathe ont peut-être un chant commun, une expression, corporelle et musicale, commune.

Les abeilles sont un maillon essentiel à la survie de la planète. Aujourd’hui, un quart de cette population a disparu. C’est ici l’occasion de porter au regard du public un sujet d’actualité, et de mener un acte artistique engagé pour générer un questionnement, une dynamique de changement pour envisager autrement l’avenir de notre planète.

Un rapprochement se fait avec l’environnement de la ruche, le monde des abeilles et nous. Les artistes ont observé cette petite société des abeilles, organisée, structurée, architecturée et très sensitive, vivant l’intérieur et l’extérieur, et ce, depuis des millénaires. Et ceci dans le but presque unique de fabriquer cette matière particulière qu’est le miel.

"Une goutte de miel sur ma main, sur ta joue, sur ma langue
Une goutte de miel, épaisse, liquide… chute, glisse, se noie au milieu d’autres gouttes
Chant, frémissements, bruissements, sons et odeurs,
Jeu de matières, jeu de peau, sensuellement ludique… Miam"

"Le spectacle Mmmiel invite à plonger ensemble dans un univers singulier, où aucun de nos cinq sens n’est laissé de côté. Vibrations, élans et suspensions, souffle et vol... du corps, de la voix, des objets et des images, traversent ce voyage et questionnent petits et grands sur le minuscule et le géant, sur le futur, l’univers de «demain», dont il faudra prendre soin. Une aventure sensorielle à partir de 2 ans."

Le Télégramme

Les abeilles sont un maillon essentiel à la survie de la planète. Aujourd’hui, un quart de cette population a disparu. C’est ici l’occasion de porter au regard du public un sujet d’actualité, et de mener un acte artistique engagé pour générer un questionnement, une dynamique de changement pour envisager autrement l’avenir de notre planète.

Un rapprochement se fait avec l’environnement de la ruche, le monde des abeilles et nous. Les artistes ont observé cette petite société des abeilles, organisée, structurée, architecturée et très sensitive, vivant l’intérieur et l’extérieur, et ce, depuis des millénaires. Et ceci dans le but presque unique de fabriquer cette matière particulière qu’est le miel.

"Une goutte de miel sur ma main, sur ta joue, sur ma langue
Une goutte de miel, épaisse, liquide… chute, glisse, se noie au milieu d’autres gouttes
Chant, frémissements, bruissements, sons et odeurs,
Jeu de matières, jeu de peau, sensuellement ludique… Miam"

"Le spectacle Mmmiel invite à plonger ensemble dans un univers singulier, où aucun de nos cinq sens n’est laissé de côté. Vibrations, élans et suspensions, souffle et vol... du corps, de la voix, des objets et des images, traversent ce voyage et questionnent petits et grands sur le minuscule et le géant, sur le futur, l’univers de «demain», dont il faudra prendre soin. Une aventure sensorielle à partir de 2 ans."

Le Télégramme