La compagnie phare de la danse sud-africaine sur la scène de Malraux

L’emblématique compagnie d’Afrique du Sud Via Katlehong présente sa nouvelle pièce Via Injabulo, « vers la joie » en zoulou.

Créée en 1992, la compagnie tire son nom d’un township sud-africain, un de ces quartiers déshérités où est née la culture pantsula durant les années d’apartheid. Une danse urbaine et de contestation, pendant du hip-hop occidental, que la compagnie mêle à des danses traditionnelles, à la tap dance (claquette percussives avec des chaussures ferrées), au step (claquettes proches du time step américain) et au gumboot (danse de mineurs à base de frappes des mains sur les cuisses et les mollets).

Pour sa nouvelle création Via Injabulo, la compagnie a invité deux artistes dont le travail est à la croisée de cultures métissées : le Franco-Sénégalais Amala Dianor et le chorégraphe portugais Marco da Silva Ferreira. Le spectacle fait ainsi se croiser les influences sud-africaines et occidentales, deux univers singuliers pour une soirée tournée vers la joie de danser et le désir de partage.

En criant, en sifflant, en frappant des pieds et des mains, le public participe à cette fête bourrée de dynamisme et de fureur de vivre.

« Via Injabulo est une rencontre pleine d’espoir et d’énergie. C’est aussi l’expression d’une jeunesse post-apartheid, à la fois exaltée, vibrante, en colère, qui n’hésite plus à libérer les mémoires douloureuses et à rêver d’un meilleur avenir. » Libération
« Un très bel enchevêtrement d’unissons distribue les escouades de danseurs dont la gestuelle, sidérante, striée de frappes de pieds, est nouée magiquement serré. » Le Monde
« Via Katlehong en très grande forme !
... ou comment échapper à l’image figée, comment construire le groupe, le déconstruire, le reconstruire en lui laissant l’opportunité́ d’une transformation constante, urgente et d’une aberrante vivacité́. » Libération
« En invitant deux chorégraphes […] à mettre en scène leur technique virtuose comme leur puissance de feu, ils affirment ici encore plus que jamais leur frénésie de vivre et de danser. Et savent le faire partager avec le public. » Télérama
« Le rythme viscéral de Via Katlehong Dance. En groupe, au gré de duos et trios qui se nouent et se défont au rythme de la musique électronique, les danseurs impressionnent par leurs prouesses et leur générosité mâtinée d’humour. Avec, en partage, la hardiesse d’une danse qui contient tous les cris et tous les espoirs. » La Croix