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Théâtre

Publié le 23/09/2013

Bestiaire d’amour

d’après la série Green Porno, avec Isabella Rossellini

Drôle, léger, parfois cru et scientifiquement exact, « Bestiaire d’amour » prolonge les séries télévisées à succès que l'actrice italo-américaine, passionnée de biologie, avait tournées, "Green Porno", "Seduce Me" et "Mammas", consacrées au comportement des animaux et dans lesquelles elle se mettait en scène, en araignée, dauphin, punaise, hamster...

Le propos est malicieux, souvent amusant, parfois dérangeant. Ainsi quand la comédienne saisit des fleurs et explique, de sa voix enrouée par une laryngite: « Vous voyez cette fleur, avec ses couleurs elle aguiche les insectes pour la pollinisation. C'est comme une femme qui montrerait ses atours. C'est un appel au sexe. Or, ces fleurs, on peut les voir dans les églises et même chez le pape. Pourquoi l'appel au sexe est-il accepté chez les fleurs et pas chez l'homme ? »

Les surprises du sexe chez les animaux sont ainsi passées en revue. De l'éléphant de mer qui se conduit "comme dans un harem", de la mante religieuse qui "dévore après copulation", au hamster qui tue ses bébés "en trop".

Le comportement humain est souvent mis en perspective et la référence à l'homme n'est jamais loin…

« L’humour et le talent de la dame suffisent amplement à capter l’attention et, en prime, on en profite pour s’instruire.
Anthropomorphisme réjouissant et information scientifique de bon aloi permettent alors de découvrir la ceinture de chasteté version insecte, de faire connaissance avec l’escargot maso et de pouvoir affirmer haut et fort, que si les dauphins sont des coquins qui adorent se mélanger, Isabella reste, elle, un délicieux mélange de charme et de classe décontractée. »

LC, Journal Ventilo

NOUVELLE SCENE HALL

ON CONNAIT LA CHANSON

19H45 / 20H15

Avant-scène avec les maîtres chanteurs de l'association "On connaît la chanson"

Création Printemps des Comédiens 2013, Montpellier 

Texte Isabella Rossellini  & Jean Claude Carrière  

Complicité artistique Muriel Mayette

Conception lumières et vidéo Antoine Manichon

Production Les Visiteurs du Soir

Publié le 19/09/2013

La fin du monde est pour dimanche

de François Morel / Spectacle complet

Nominé aux Molières du meilleur spectacle seul en scène 2014.

Pour ce nouvel opus, François Morel a réuni des textes écrits à la base pour la radio et dont le dénominateur commun est le temps qui passe et qu'on ne rattrape jamais. Le spectacle débute par un écran sur lequel on découvre un extrait de Pierrot le fou avec la fameuse question : Que faire de tout ce temps que la vie nous offre, l'espace de notre existence ?

S'ensuit ensuite la galerie de portraits, tous superbes, à la fois drôles et touchants. On n'en dévoilera qu'un, parce qu'il explique le titre du spectacle. Au soir de sa vie, un vieil homme profite d’un lever de soleil pour partager avec son petit-fils le conseil de profiter de la vie qui file aussi vite que la semaine. Elle démarre comme un lundi, doucement, et se termine inexorablement un dimanche soir.

« Promettez-moi de ne pas rire : je rêve d'un spectacle existentiel ». Autant dire que je deviens ambitieux avec l'âge. Justement, il y sera question de l'âge et du temps qui passe, de la recherche du bonheur et d'autres sujets aussi délicieux. « Oui, je rêve d'un spectacle existentiel : promettez-moi de rire ! » François Morel

Avec son jeu d'une grande variété, François Morel, propose un univers théâtral réjouissant qui nous embarque dans son imaginaire. La mise en scène, fluide et poétique, de Benjamin Guillard est admirable. Il faut également souligner la créativité de la scénographie de Thierry Vareille, intégrant avec talent les images numériques, créant ainsi de magnifiques tableaux.

Avant-scène à partir de 19h45 avec l’association « On connaît la chanson ».


" Un spectacle brodé de scènes vécues (ou presque). Un monologue à l’absurde léger, à la bienveillance lumineuse. Amoureux de la langue, des situations cocasses à l’amertume douce, Morel égrène les genres (vidéos, piano, chansons) pour susurrer avec légèreté difficulté et bonheur de vivre. "

Fabienne Pascaud, Télérama

" François Morel présente son spectacle, très personnel, sur le temps qui passe, l'amour, la mort. Rien de pathétique ni de grave. Il imagine la durée de sa vie comme celle d'une semaine. Il en serait au vendredi, et son adieu est pour bientôt : "Ça va tomber par où ça penche/ La fin du monde est pour dimanche." Il se fait conteur, saisit les petits bonheurs de la vie, des instantanés comme des bulles subtiles qu'il nous livre en toute complicité. Tour à tour facétieux, lunaire, poétique, il dessine un personnage dense et léger qui fait penser à Raymond Devos. L'ensemble est empreint d'une humanité et d'une générosité qui nous enchantent et nous émeuvent. "

Sylviane Bernard-Gresh, Télérama

 

NOUVELLE SCENE HALL

LA BOUCHERIE

19H30 / 20H15

 

Les français aiment la bonne bouffe, le bien manger et en particulier la bidoche, la barbaque…bref la Viande… !

C’est ce qui a inspiré ce soir, la Troupe des Maîtres Chanteurs de l’association « On connaît la chanson ».

Ils parcourent joyeusement le rayon boucherie de la chanson française. De Juliette à Sophie Forte en passant par les Frères Jacques, c’est un régal pour les oreilles que de revisiter ces titres à la sauce Maîtres Chanteurs.

Ils sont accompagnés par le piano affuté d’Arnaud Gravet.

 

Chant : Anaïs Illy, Olivia Bondon et Jean-Luc Louyot

Piano : Arnaud Gravet

Direction : Odile Méré

Avec François Morel

Mise en scène Benjamin Guillard

Texte de François Morel

Scénographie, lumière et vidéo Thierry Vareille

Effets vidéos et post-production : Etienne Waldt

Assistant lumière Alain Paradis

Son Mehdi Ahoudig

Costumes Christine Patry

Direction technique Denis Melchers

 

Une coproduction La Pépinière, Les Productions de l’Explorateur, La Coursive Scène Nationale de la Rochelle, Scène Nationale d’Albi

Avec le soutien d’Ermont sur scène - Commune d’Ermont et du CADO d’Orléans