Ce que le djazz fait à ma djambe
avec Jacques et Laurent De Wilde
Jacques Gamblin aurait aimé jouer de la musique. Il aurait aimé voir aboutir les multiples apprentissages instrumentaux, piano, guitare, batterie… lancés dans l’enfance et l’adolescence.
Délesté de la pratique de l’instrument laissée aux mains magiques de Laurent de Wilde et des cinq autres pointures qui les entourent (contrebasse, batterie, trompette, saxo, et DJ) il a pu, avec son instrument à lui que sont les mots, écrire une histoire d’accords et de rendez-vous, pour dire ce que la musique lui fait, nous fait en général et ce que le jazz, en particulier, fait à sa djambe et ce que sa djambe lui fait, puis, par résonnance, à sa hanche, à ses tripes et ainsi de suite en passant par le cœur jusqu’à la tête et non l’inverse.
C’est physique, organique, pulsionnel et ça improvise entre les lignes.
Alors, sa djambe dgigote, elle danse la danse de Saint Guy, elle tremblote et lui chabadise le palpitant. Temps, contre-temps et syncopés nous donnent envie de bouger, envie d’aimer, en notes, en break, en corde, en peau, en vinyle, anche, pistons et becs.
« C'est un gamin aux cheveux gris qui offre avec ces excellents musiciens un concert merveilleusement tonique, célébration enjouée et virile du meilleur jazz. On est saisi, emporté. On rit, on est ému. » - Le Figaro