Peau de bête(s)
d’après Peau d’âne et Peau de mille bête(s) - compagnie 10 Doigts
A partir de différentes versions du conte Peau d’âne, dont celle de Charles Perrault, et de Peau de Mille-bêtes des frères Grimm, la compagnie 10 Doigts présente sa propre adaptation dans une écriture contemporaine : Peau de bête(s).
Pourquoi ce conte ? Pour raconter le parcours initiatique d’une jeune fille en réaction au sentiment illégitime et irrationnel d’un père. Pour les images que ce conte évoque, mêlant raffinement et sauvagerie, hauteur et bassesse, richesse et misère. Ce conte de l’instinct ramène à un rapport au corps travaillé avec la langue des signes française, la danse et le dessin. Une histoire qui nous fait passer par des sentiments extrêmes. Et surtout, on nous raconte "l’histoire d’une jeune fille qui grandit, qui invente sa propre vie" à travers une écriture orale, visuelle et corporelle.
Peau de bête(s), c’est le conte de l’indépendance.
Peau de bête(s) nous raconte le chemin à parcourir pour s’accomplir en tant qu’être humain-femme.
"Un homme et une femme, roi et reine en leur foyer. La femme, reine du foyer, est belle de belle, l’homme, roi en son foyer, est tout aussi beau qu’elle, et est plein d’amour pour elle. La femme a une chose, une chose toute particulière, du sommet de son crâne descendant le long de son dos – oui, sa chevelure, sa tignasse, sa toison, est longue, longue et elle est d’or, comme de l’or, l’or des chercheurs d’or... " Extrait de Peau de bête(s)