Au sol, un tapis gris, une valise grise et un cercle suspendu : une fenêtre, un perchoir ? …

Une dame, toute de gris vêtue, entre avec une grande valise grise, derrière laquelle elle cache son visage. Seules ses mains apparaissent, glissent le long de la valise et font place à une danse des doigts. Elle hésite, puis elle apparaît tout entière, nous salue et nous dit que c’est l’heure.

Que va-t-elle faire ? Elle regarde tout ce qu’il y a autour d’elle. Tout est gris, à l’intérieur et à l’extérieur.

Commence alors une délicate exploration des valises, des poches de son tablier, du tapis : dessus, dessous, derrière, dedans, elle fait apparaître les couleurs qui viennent illuminer tout ce gris : le jaune, le rouge, le bleu, le vert, sous forme d’une tache, d’un rond, d’une plume...

Elle fabrique un oiseau et va le nicher sur le perchoir. Au gré de ce drôle de voyage, les valises s’ouvrent et on découvre une vache dans un pré, une mer en sable bleu…

L’oiseau donnera naissance à un oeuf… de quelle couleur ?

On prend goût à ce jeu tout simple qui nous mène de surprise en surprise.

Au bout de toi, y’a moi ? Ça peut !
Au bord de toi, y’a toi ? Ça peut aussi !
Au bout de moi, y’a quoi ?
Au bord de moi, y’a qui ?
Toi ou moi ?
Toi et moi !
C’est nous !?!

Quand je crée un spectacle, il y a d’abord un travail de rêverie qui peut durer longtemps...! Ensuite, le travail d’écriture me demande d’oublier cette première étape pour rejoindre la page blanche et laisser le spectacle s’écrire. Enfin c’est dans la rencontre avec le public que l’écriture prend sens, je découvre mon spectacle dans ses résonances. Deux directions que nous retrouvons toujours dans nos créations, dans nos projets, comme une signature dans l’écriture : le temps et l’espace. Prendre le temps et laisser de l’espace pour rêver, imaginer, penser, inventer. La respiration, le jeune enfant en a besoin, mais l’adulte qui l’accompagne aussi ; se voir, s’entendre, se rencontrer nécessite de la distance, du temps, de l’espace. Faire le pari d’une lecture poétique du monde chez l’enfant et cela très tôt. Ici, le défi était d’écrire à plusieurs niveaux, pour traiter d’un thème central chez le très jeune enfant, moi et l’autre. « Toi et Moi », un thème qui commence dès les premières secondes de notre vie, et ce jusqu’au dernier jour. Un grand thème… revisité à tous les âges. Écrire pour l’enfant à partir d’un an, permet du ludique, de la légèreté et de la respiration. Merci à lui.

Aude Maury

Au bout de toi, y’a moi ? Ça peut !
Au bord de toi, y’a toi ? Ça peut aussi !
Au bout de moi, y’a quoi ?
Au bord de moi, y’a qui ?
Toi ou moi ?
Toi et moi !
C’est nous !?!

Quand je crée un spectacle, il y a d’abord un travail de rêverie qui peut durer longtemps...! Ensuite, le travail d’écriture me demande d’oublier cette première étape pour rejoindre la page blanche et laisser le spectacle s’écrire. Enfin c’est dans la rencontre avec le public que l’écriture prend sens, je découvre mon spectacle dans ses résonances. Deux directions que nous retrouvons toujours dans nos créations, dans nos projets, comme une signature dans l’écriture : le temps et l’espace. Prendre le temps et laisser de l’espace pour rêver, imaginer, penser, inventer. La respiration, le jeune enfant en a besoin, mais l’adulte qui l’accompagne aussi ; se voir, s’entendre, se rencontrer nécessite de la distance, du temps, de l’espace. Faire le pari d’une lecture poétique du monde chez l’enfant et cela très tôt. Ici, le défi était d’écrire à plusieurs niveaux, pour traiter d’un thème central chez le très jeune enfant, moi et l’autre. « Toi et Moi », un thème qui commence dès les premières secondes de notre vie, et ce jusqu’au dernier jour. Un grand thème… revisité à tous les âges. Écrire pour l’enfant à partir d’un an, permet du ludique, de la légèreté et de la respiration. Merci à lui.

Aude Maury

Au bout de toi, y’a moi ? Ça peut !
Au bord de toi, y’a toi ? Ça peut aussi !
Au bout de moi, y’a quoi ?
Au bord de moi, y’a qui ?
Toi ou moi ?
Toi et moi !
C’est nous !?!

Quand je crée un spectacle, il y a d’abord un travail de rêverie qui peut durer longtemps...! Ensuite, le travail d’écriture me demande d’oublier cette première étape pour rejoindre la page blanche et laisser le spectacle s’écrire. Enfin c’est dans la rencontre avec le public que l’écriture prend sens, je découvre mon spectacle dans ses résonances. Deux directions que nous retrouvons toujours dans nos créations, dans nos projets, comme une signature dans l’écriture : le temps et l’espace. Prendre le temps et laisser de l’espace pour rêver, imaginer, penser, inventer. La respiration, le jeune enfant en a besoin, mais l’adulte qui l’accompagne aussi ; se voir, s’entendre, se rencontrer nécessite de la distance, du temps, de l’espace. Faire le pari d’une lecture poétique du monde chez l’enfant et cela très tôt. Ici, le défi était d’écrire à plusieurs niveaux, pour traiter d’un thème central chez le très jeune enfant, moi et l’autre. « Toi et Moi », un thème qui commence dès les premières secondes de notre vie, et ce jusqu’au dernier jour. Un grand thème… revisité à tous les âges. Écrire pour l’enfant à partir d’un an, permet du ludique, de la légèreté et de la respiration. Merci à lui.

Aude Maury

Pierre et le Loup… Tout le monde en connaît quelques notes, et l’histoire, en gros.

Si l’on quitte l’aspect pédagogique de découverte des instruments de l’orchestre, on peut se concentrer davantage sur l’histoire ellemême. Le conte revient alors au centre, avec tous ses éléments fondateurs. Un travail d’écriture a donc été fait. Le point de vue de l’enfant est ici primordial pour raconter de l’intérieur et creuser tous les ressorts du conte. Adaptée à la contrebasse, une partition libre et sensorielle met en valeur le jeu entre la musique et les mots. Sur scène, au coeur d’un origami, l’univers de l’enfant apparaît. Pierre défie ses peurs et affronte le loup. Quelle est cette épreuve ? Pourquoi ? Quels sont ses rapports aux autres personnages et au monde ? Qui est ce Pierre ? Va-t-il condamner le loup ? Ou choisir la liberté…

Pierre et le Loup… Tout le monde en connaît quelques notes, et l’histoire, en gros.

Si l’on quitte l’aspect pédagogique de découverte des instruments de l’orchestre, on peut se concentrer davantage sur l’histoire ellemême. Le conte revient alors au centre, avec tous ses éléments fondateurs. Un travail d’écriture a donc été fait. Le point de vue de l’enfant est ici primordial pour raconter de l’intérieur et creuser tous les ressorts du conte. Adaptée à la contrebasse, une partition libre et sensorielle met en valeur le jeu entre la musique et les mots. Sur scène, au coeur d’un origami, l’univers de l’enfant apparaît. Pierre défie ses peurs et affronte le loup. Quelle est cette épreuve ? Pourquoi ? Quels sont ses rapports aux autres personnages et au monde ? Qui est ce Pierre ? Va-t-il condamner le loup ? Ou choisir la liberté…

Pierre et le Loup… Tout le monde en connaît quelques notes, et l’histoire, en gros.

Si l’on quitte l’aspect pédagogique de découverte des instruments de l’orchestre, on peut se concentrer davantage sur l’histoire ellemême. Le conte revient alors au centre, avec tous ses éléments fondateurs. Un travail d’écriture a donc été fait. Le point de vue de l’enfant est ici primordial pour raconter de l’intérieur et creuser tous les ressorts du conte. Adaptée à la contrebasse, une partition libre et sensorielle met en valeur le jeu entre la musique et les mots. Sur scène, au coeur d’un origami, l’univers de l’enfant apparaît. Pierre défie ses peurs et affronte le loup. Quelle est cette épreuve ? Pourquoi ? Quels sont ses rapports aux autres personnages et au monde ? Qui est ce Pierre ? Va-t-il condamner le loup ? Ou choisir la liberté…

A partir de différentes versions du conte Peau d’âne, dont celle de Charles Perrault, et de Peau de Mille-bêtes des frères Grimm, la compagnie 10 Doigts présente sa propre adaptation dans une écriture contemporaine : Peau de bête(s).

Pourquoi ce conte ? Pour raconter le parcours initiatique d’une jeune fille en réaction au sentiment illégitime et irrationnel d’un père. Pour les images que ce conte évoque, mêlant raffinement et sauvagerie, hauteur et bassesse, richesse et misère. Ce conte de l’instinct ramène à un rapport au corps travaillé avec la langue des signes française, la danse et le dessin. Une histoire qui nous fait passer par des sentiments extrêmes. Et surtout, on nous raconte "l’histoire d’une jeune fille qui grandit, qui invente sa propre vie" à travers une écriture orale, visuelle et corporelle.

Peau de bête(s), c’est le conte de l’indépendance.

Peau de bête(s) nous raconte le chemin à parcourir pour s’accomplir en tant qu’être humain-femme.

"Un homme et une femme, roi et reine en leur foyer. La femme, reine du foyer, est belle de belle, l’homme, roi en son foyer, est tout aussi beau qu’elle, et est plein d’amour pour elle. La femme a une chose, une chose toute particulière, du sommet de son crâne descendant le long de son dos – oui, sa chevelure, sa tignasse, sa toison, est longue, longue et elle est d’or, comme de l’or, l’or des chercheurs d’or... " Extrait de Peau de bête(s)

A partir de différentes versions du conte Peau d’âne, dont celle de Charles Perrault, et de Peau de Mille-bêtes des frères Grimm, la compagnie 10 Doigts présente sa propre adaptation dans une écriture contemporaine : Peau de bête(s).

Pourquoi ce conte ? Pour raconter le parcours initiatique d’une jeune fille en réaction au sentiment illégitime et irrationnel d’un père. Pour les images que ce conte évoque, mêlant raffinement et sauvagerie, hauteur et bassesse, richesse et misère. Ce conte de l’instinct ramène à un rapport au corps travaillé avec la langue des signes française, la danse et le dessin. Une histoire qui nous fait passer par des sentiments extrêmes. Et surtout, on nous raconte "l’histoire d’une jeune fille qui grandit, qui invente sa propre vie" à travers une écriture orale, visuelle et corporelle.

Peau de bête(s), c’est le conte de l’indépendance.

Peau de bête(s) nous raconte le chemin à parcourir pour s’accomplir en tant qu’être humain-femme.

"Un homme et une femme, roi et reine en leur foyer. La femme, reine du foyer, est belle de belle, l’homme, roi en son foyer, est tout aussi beau qu’elle, et est plein d’amour pour elle. La femme a une chose, une chose toute particulière, du sommet de son crâne descendant le long de son dos – oui, sa chevelure, sa tignasse, sa toison, est longue, longue et elle est d’or, comme de l’or, l’or des chercheurs d’or... " Extrait de Peau de bête(s)

« Corinne DADAT a 50 ans, elle est femme de ménage au lycée Sainte-Marie de Bourges. Elle est employée en Contrat à Durée Indéterminée dans cet établissement privé, et rémunérée au SMIC. Je l’ai observée attentivement faire son métier, c’est-à-dire le ménage. Elle m’a confié qu’à 50 ans, elle n’a pas de perspective de reconversion… »

Avec la danseuse-contorsionniste Elodie GUÉZOU, Corinne Dadat nous invite à partager son parcours à travers ses perspectives de reconversion. « Pour le moindre boulot, on me demande de maîtriser les logiciels Word et Excel, mais moi, je ne sais même pas allumer un ordinateur […] de toute façon, tôt ou tard, on va être remplacés par des robots ».

L’expérience de Corinne est, si ce n’est représentative, tout du moins significative des réalités actuelles.

Cette expérience chorégraphique et esthétique dresse le portrait de deux femmes que tout semble opposer, mais qui, réunies sur scène, proposent un état des corps au travail.

Cet accueil fait écho à Corps de Ballet, projet participatif organisé avec Culture O Centre et la Ville de La Riche / La Pléiade.

A 19h, une présentation du travail chorégraphique issu d’ateliers menés avec les personnels de ménage de Joué-lès-Tours et de La Riche se fera en salle Plisson.

Le lendemain, vendredi 24 avril à 20h30, La Pléiade à La Riche propose au public une autre pièce du collectif Zirlib Finir en beauté : l’occasion de découvrir l’oeuvre foisonnante, engagée et innovante de ces artistes atypiques.