Juliette
dans le cadre du festival "Bruissements d’Elles"
Juliette a aussi un nom de famille, un nom qui signifie lumière de la foi ou de la Religion.
La foi, elle la voue à la musique, des mots et des instruments, la musique de la vie. Pour la transcendance, elle en fait son affaire, c’est que la spiritualité, dans les deux sens du terme, habite son album, drolatique et profond. Elle aime quand se répondent « le très grand et le tout petit », les choses très personnelles et les plus collectives ; on a tendance à les confondre, l’infime est souvent l’expression singulière du commun. C’est aussi son premier quatuor à cordes. Elle ne cache pas ses sources, son talent est de les marier, à la façon d’un Gainsbourg par exemple; mais des exemples, il y en a peu. C’est que Juliette s’inscrit dans une tradition, et cette inscription-là vaut transmission : on appartient à une culture musicale, et cette culture est verticale ; elle se souvient des chansons écoutées par sa mère, murmurées par ses grands-parents. La musique est aussi une histoire. C’est comme cela qu’elle dépasse les modes. C’est peut-être son album le plus personnel (elle l’a fait entièrement seule, avec ses fidèles de toujours), celui qu’elle préfère, parce qu’elle n’a plus de comptes à rendre, et cette liberté-là, elle s’entend.
Avant-scène à partir de 19h45 avec l’association « On connaît la chanson ».
A quoi ressemble votre spectacle ?
"Ce n’est pas vraiment un tour de chant, mais ce n’est pas du théâtre non plus. En fait c’est spécial. C’est comme moi… "
Propos recueilli par T.M, LE PROGRES