Récital de piano
Lorenzo Soulès
Issu d’une famille de musiciens, Lorenzo Soulès est né à Lyon où il débute le piano dès 3 ans.
À 8 ans il entre au CRR de Paris dans la classe d’Olivier Gardon. Il en sortira à 13 ans après en avoir obtenu tous les prix. Voilà un bien jeune âge pour faire un choix important, celui du professeur à qui confier la suite de ses études musicales. Ce seront Pierre-Laurent Aimard et Tamara Stefanovich, tous deux enseignants à Cologne où Lorenzo part s’installer. Parallèlement, il étudie à Barcelone l’intégrale de l’Iberia d’Albéniz avec la grande Alicia de Larrocha.
C’est en 2012, à 20 ans, qu’il décide de se lancer à l’assaut d’un premier grand concours international. Son choix se porte sur le prestigieux concours de Genève. Lorenzo, jeune homme aussi discret dans la vie que musicien inspiré et vibrant, y fera l’unanimité absolue du jury et du public, en raflant tous les prix : Premier Prix, Prix Coup de coeur Breguet, Prix du public, Prix du jeune public et Prix Air France KLM. Tout pourrait « s’emballer » pour le jeune homme. Les invitations se succèdent mais Lorenzo garde la tête sur les épaules et envisage un avenir où la musique et la sérénité restent reines dans la construction de sa vie. Il suit les conseils avisés du concours de Genève qui accompagne ses lauréats pendant les deux ans qui suivent leurs récompenses.
La saison 2013/2014 lui a déjà permis de se produire entre autres au MIDEM à Cannes, à Dortmund, au Victoria Hall de Genève, à Weimar, à Radio France, au Aldeburgh Music Festival, au Klavierfestival Ruhr, au Davos festival, aux Flâneries Musicales de Reims, au Festival du Périgord Noir, etc.
D’où vous vient la passion pour la musique et le piano ?
Je viens d’une famille de musiciens. Ce n’est donc pas une décision prise à un moment donné, mais la suite d’un parcours. J’ai été immergé très jeune dans la musique, elle remplissait ma vie à travers les enregistrements de personnalités musicales comme Emilie Gilels, Yves Nat, ou Sergiu Celibidache entre autres. Je n’ai jamais eu envie de quitter cet univers. Après, il faut faire le nécessaire pour y rester.
Propos recueillis par Stéphane Friédérich.