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Concert

Publié le 08/07/2014

Récital de piano

Lorenzo Soulès

Issu d’une famille de musiciens, Lorenzo Soulès est né à Lyon où il débute le piano dès 3 ans.

À 8 ans il entre au CRR de Paris dans la classe d’Olivier Gardon. Il en sortira à 13 ans après en avoir obtenu tous les prix. Voilà un bien jeune âge pour faire un choix important, celui du professeur à qui confier la suite de ses études musicales. Ce seront Pierre-Laurent Aimard et Tamara Stefanovich, tous deux enseignants à Cologne où Lorenzo part s’installer. Parallèlement, il étudie à Barcelone l’intégrale de l’Iberia d’Albéniz avec la grande Alicia de Larrocha.

C’est en 2012, à 20 ans, qu’il décide de se lancer à l’assaut d’un premier grand concours international. Son choix se porte sur le prestigieux concours de Genève. Lorenzo, jeune homme aussi discret dans la vie que musicien inspiré et vibrant, y fera l’unanimité absolue du jury et du public, en raflant tous les prix : Premier Prix, Prix Coup de coeur Breguet, Prix du public, Prix du jeune public et Prix Air France KLM. Tout pourrait « s’emballer » pour le jeune homme. Les invitations se succèdent mais Lorenzo garde la tête sur les épaules et envisage un avenir où la musique et la sérénité restent reines dans la construction de sa vie. Il suit les conseils avisés du concours de Genève qui accompagne ses lauréats pendant les deux ans qui suivent leurs récompenses.

La saison 2013/2014 lui a déjà permis de se produire entre autres au MIDEM à Cannes, à Dortmund, au Victoria Hall de Genève, à Weimar, à Radio France, au Aldeburgh Music Festival, au Klavierfestival Ruhr, au Davos festival, aux Flâneries Musicales de Reims, au Festival du Périgord Noir, etc.

D’où vous vient la passion pour la musique et le piano ?
Je viens d’une famille de musiciens. Ce n’est donc pas une décision prise à un moment donné, mais la suite d’un parcours. J’ai été immergé très jeune dans la musique, elle remplissait ma vie à travers les enregistrements de personnalités musicales comme Emilie Gilels, Yves Nat, ou Sergiu Celibidache entre autres. Je n’ai jamais eu envie de quitter cet univers. Après, il faut faire le nécessaire pour y rester. 

Propos recueillis par Stéphane Friédérich.

Au programme du récital :
- Messiaen Merle bleu (13’)
- Schumann Waldszenen (23’)
 - Messiaen Chouette Hulotte et Alouette Lulu (7’+8’)
- Liszt Unstern et Czardas Macabre (6’+8’)

Publié le 08/07/2014

Maxime Le Forestier

En partenariat avec AZ PROD

Pour Maxime Le Forestier, le temps du 15ème album est venu.

Celui-ci s’appelle Le Cadeau et renferme dix chansons arrangées par Patrice Renson, déjà aux manettes sur la majorité des titres de Restons Amants. Des retrouvailles heureuses de même avec des compositeurs comme Julien Clerc, Manu Galvin et un nouveau : le percussionniste virtuose Sebastian Quezada. 

Côté textes, ce disque est aussi l'occasion de renouer avec de vieilles connaissances comme Pierre Grosz, Claude Lemesle et Jacques Weber. 

« Chaque fois que je termine un disque, je pense que ce sera le dernier. Chacun d’entre eux correspond à une tranche de ma vie, si bien que le projet d’écrire encore dix nouvelles chansons devient pour moi assez vertigineux»

Maxime le Forestier

« La fragilité humaine qui oblige à l’humilité. La colère politique qui monte face à l’absurdité du monde. Et l’amour qui console, de presque tout. Depuis son premier album, il y a quarante ans, Le Forestier déroule le même fil ; ces dix nouveaux titres n’y dérogent pas, dessinant un patchwork d’inquiétudes intimes ou citoyennes. »

Valérie Lehoux, Télérama

NOUVELLE SCENE HALL

TINKTY BOOM (EN PARTENARIAT AVEC JAZZ A TOURS)

19H30 / 20H15

Le groupe Tinkty Boom interprète un répertoire essentiellement constitué destandards de jazz. Le projet initial du groupe Tinkty Boom est de jouer tout le répertoire du disque Lester Young triodatant de 1946 (avec Nat «King» Cole au piano et BuddyRich à la batterie). La démarche du groupe est de s'imprégner un maximum du style de l'époque, de le confronter à d'autres arrangements (issus notamment des versions de Teddy Wilson, de Sonny Stitt, du Manhattan jazz quintet...) pour tendre ensuite vers une ré-interprétation de cette musique. Ce répertoire est complété par divers standards de jazz dont notamment le célèbre Goodbye Pork Pie Hat de Charlie Mingus écrit en hommage à Lester Young ainsi que par des morceaux issus de la culture populaire propre à nos générations que le groupe utilise comme base et prétexte à l'improvisation tel que cela a été le cas pour les premiers standards de jazz.

Publié le 08/07/2014

Ez3kiel

Lux

Après quatre années passées à côtoyer les instruments classiques sur les tournées Naphtaline Orchestra et Extended, EZ3kiel revient naturellement aux racines de son aventure avec son nouvel album LUX, faisant la part belle aux explorations électroniques.

Toujours teintés d’étrangetés mélancoliques et d’éruptions lyriques, ces nouveaux morceaux ont été composés en regard de l’installation scénique très spécifique qui accompagne la formation sur scène. Une bande originale du troisième millénaire pour une rencontre visuelle du troisième type imbriquant projections, lumières, lasers et robotique au sein d’un même support de projection ! La musique, l’image et la lumière fusionnent à travers les prismes poétiques et technologiques du savoir-faire du quatuor. Un dispositif scénique et technologique inédit qui place à nouveau le groupe parmi les pionniers d’un genre qui n’a pas encore de nom.

En avant-scène, dans le hall, des vidéos seront projetées, tirées de l’imaginaire foisonnant de Yann NGUEMA

Première partie : Pierre Mottron

Porteur d’une voix, de textes et de questions, c’est en solo que Pierre Mottron livre son autoportrait. Une peinture empreinte de folk, d’électro, de musique classique romantique et de ballades revisitées.

NOUVELLE SCENE HALL

PROJECTIONS VIDEO YANN NGUEMA

19H30 / 20H15

Après des études scientifiques puis de journalisme, Yann Nguema est entré dans le monde de la communication. Nul doute que ce mélange de formations est à l'origine de l'univers musical et visuel du groupe Ez3kiel. Mais avant d'être membre de ce groupe, par ailleurs constitué de Joan Guillon et de Stéphane Babiaud, Yann Nguema est d'abord un personnage atypique. Ceci nous permettra par la suite de comprendre réellement ce à quoi l'univers d'Ez3kiel correspond.

Yann Nguema, depuis maintenant deux ans, a stoppé sa fonction musicale au sein du groupe afin de se consacrer davantage au côté visuel et interactif de celui-ci. Ce nouveau rôle n'est en aucun cas secondaire, au contraire, il vient compléter le côté musical. Comme nous le rappelle l'intéressé, "l'image fait partie de l'ADN d'Ez3kiel". Il ajoute que "certains groupes font du reggae ou du hip hop" alors que eux font de la "musique avec des images". Il précise par ailleurs que "ce n'est pas un phénomène de mode ou de décor que l'on collerait à notre musique, c'est en nous". Ainsi, que ce soit sur scène, sur la pochette d'un album ou encore dans les clips vidéos, le groupe attache énormément d'importance à cet aspect visuel.

Distribution :
Stéphane Babiaud : batterie
Joan Guillon : guitares, claviers
Sylvain Joubert : basse
Yann Nguema : créations et programmations visuelles

Publié le 08/07/2014

Musique et Vin

Orchestre d’Harmonie de La Région Centre

Musique et Vin est un concert pour la rencontre des vins régionaux et de la musique en Région Centre.

L’art du vin et celui de la musique s’associent àde nombreuses occasions et les compositeurss’en sont bien inspirés !

Philippe Ferro a choisi cette thématique pourle prochain programme de l’OHRC. A l’instar de Dionysos (dieu du vin, de la musique et de la danse), Franz Schubert conviait ses amis lors de soirées où se mêlaient ces arts éphémères, vivants, conviviaux et rassembleurs que sont la musique et le vin.
Ces arts si proches ont d’ailleurs un vocabulaire riche en commun. Une recherche permanente d’harmonie par le biais de couleurs et d’accords. Toute une gamme de nuances. On évoque l’attaque, le volume, la vivacité afin d’atteindre en finale une symphonie de saveurs. Le terroir s’apparente à la partition, les cépages aux familles d’instruments, avec en chef d’orchestre, le vigneron, afin de donner le meilleur de cette oeuvre.

Programme :
Léo DELIBES (Cortège de Bacchus)
Claude PICHAUREAU (Silène)
Jean Pascal BEINTUS (concerto bachique pour trombone et orchestre d’harmonie)
Création mondiale réalisée avec le soutien de la Région Centre
Florent SCHMITT (Dionysiaques)
Joseph HOROVITZ (Bacchus on blue ridge)
Trombone solo : Fabrice MILLISCHER
Direction : Philippe FERRO

Publié le 08/07/2014

Irma

en partenariat avec AZ prod

Faces est un album cinématographique, profondément moderne et singulier : on écoute Faces comme on regarde un film. Faces, c’est une vision musicale de treize chansons, un regard posé sur le monde, éclairé par des mélodies ciselées, secoué par des rythmes puissants, et porté par la voix intense, précise et sans artifices d’Irma.

« L’histoire d’Irma est un joli conte de fées : le financement communautaire de son premier album, Letter to the Lord, les premières parties stimulantes qui se transforment vite en tournée de plus de 150 concerts à travers l’Europe. Une histoire mise en lumière par une publicité du navigateur Chrome de Google, qui la fera connaître à des millions d’internautes. Une nomination aux Victoires de la musique dans la catégorie révélation scène, un disque de platine… La folkeuse camerounaise, toujours inspirée d’une pop lumineuse, présente cette année son deuxième album… Et retrouve enfin la scène. »
 

Première partie : Bastien LANZA

Entre folk et chanson française, Bastien Lanza propose une musique intimiste aux sonorités acoustiques, où les arpèges portent les mots d’une façon résolument personnelle. Une première partie incontournable !

NOUVELLE SCENE HALL

BIG TOOTH (EN PARTENARIAT AVEC JAZZ A TOURS)

19H30 / 20H15

"Big Tooth" s'est d'abord formé en 2012 avec Vincent Audusseau au piano et Paul Cadier au saxophone ténor. Entre reprises de standards, arrangements de pièces classiques et compositions, Big Tooth explore les possibilités musicales du duo, qui offre une liberté rythmique et une place primordiale à l'improvisation et l'interaction entre les deux musiciens.

Publié le 08/07/2014

Quatuor à Corps

La Compagnie du Porte-Voix

Quatre artistes aux talents pluriels (théâtre, danse, musique, arts graphiques) se rencontrent sur scène pour porter ensemble un regard sur la notion de complémentarité, là où la mise en valeur des différences devient source d’harmonie.

Ombre et lumière, plein ou vide, grand ou petit, carré ou rond… les contraires se rencontrent et se questionnent dans un langage pluridisciplinaire d’images et de sons, d’espace en transformation, de rythmes et de corps en mouvements. Quelle est l’image de ce que j’entends ? Quel est le son de ce que je vois ? Points, lignes, couleurs, textures...

8 pieds et 8 mains, 40 doigts de pieds et 40 doigts de mains… Quatre coeurs dans quatre corps qui battent la mesure. Ce spectacle est conçu sous forme d’une suite de « tableaux » envisagés à la fois dans un sens théâtral et dans un sens pictural. Les acteurs-danseurs-musiciens sont comme quatre artistes au travail, manipulant, expérimentant, construisant sous les yeux du public ces différents moments faits de mouvements, de sons, d’images... Ils sont aussi comme quatre enfants en train de « jouer » avec la matière, avec la lumière, avec l’invisible.

Leurs propres corps sont au coeur de leurs inventions, transformant leur silhouette par des jeux d’ombres, à l’aide d’accessoires ou par la manipulation d’objets sonores.

Distribution :
Conception et direction artistique : Florence Goguel
Création collective avec Bérengère Altieri-Leca, Gonzalo Campo, Miguel Ortega et Florence Goguel
Musique et regard extérieur : Frédéric Obry
Création lumières, constructions scéniques et régie générale : Paco Galàn
Son : Frank Jamond et Tania Volke
Costumes, accessoires et décor textile : Marlène Rocher et Maria Adelia
Création instruments de musique : Alain Graine
Regard chorégraphique : Martha Rodezno

Co-production : Cie du Porte-Voix, Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, Ville de Limoges - Centres Culturels Municipaux
Soutien : Espace Bernard Dagué à Louvres (95), Centre Culturel de Jouy-le-Moutier (95), Festival théâtral en Val-d’Oise, MCNN - Centre de création et de production de Nevers (58) - accueil en résidence, Théâtre Simenon à
Rosny-sous-Bois (93), Atelier de la compagnie ACTA (95), Ville de Nanterre (92), Conseil général des Hauts-de-Seine, Conseil général du Val-d’Oise, ADAMI, SPEDIDAM En attente : ARCADI

Publié le 08/07/2014

Quatuor à Corps

La Compagnie du Porte-Voix

Quatre artistes aux talents pluriels (théâtre, danse, musique, arts graphiques) se rencontrent sur scène pour porter ensemble un regard sur la notion de complémentarité, là où la mise en valeur des différences devient source d’harmonie.

Ombre et lumière, plein ou vide, grand ou petit, carré ou rond… les contraires se rencontrent et se questionnent dans un langage pluridisciplinaire d’images et de sons, d’espace en transformation, de rythmes et de corps en mouvements. Quelle est l’image de ce que j’entends ? Quel est le son de ce que je vois ? Points, lignes, couleurs, textures...

8 pieds et 8 mains, 40 doigts de pieds et 40 doigts de mains… Quatre coeurs dans quatre corps qui battent la mesure. Ce spectacle est conçu sous forme d’une suite de « tableaux » envisagés à la fois dans un sens théâtral et dans un sens pictural. Les acteurs-danseurs-musiciens sont comme quatre artistes au travail, manipulant, expérimentant, construisant sous les yeux du public ces différents moments faits de mouvements, de sons, d’images... Ils sont aussi comme quatre enfants en train de « jouer » avec la matière, avec la lumière, avec l’invisible.

Leurs propres corps sont au coeur de leurs inventions, transformant leur silhouette par des jeux d’ombres, à l’aide d’accessoires ou par la manipulation d’objets sonores.

Distribution :
Conception et direction artistique : Florence Goguel
Création collective avec Bérengère Altieri-Leca, Gonzalo Campo, Miguel Ortega et Florence Goguel
Musique et regard extérieur : Frédéric Obry
Création lumières, constructions scéniques et régie générale : Paco Galàn
Son : Frank Jamond et Tania Volke
Costumes, accessoires et décor textile : Marlène Rocher et Maria Adelia
Création instruments de musique : Alain Graine
Regard chorégraphique : Martha Rodezno

Co-production : Cie du Porte-Voix, Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, Ville de Limoges - Centres Culturels Municipaux
Soutien : Espace Bernard Dagué à Louvres (95), Centre Culturel de Jouy-le-Moutier (95), Festival théâtral en Val-d’Oise, MCNN - Centre de création et de production de Nevers (58) - accueil en résidence, Théâtre Simenon à
Rosny-sous-Bois (93), Atelier de la compagnie ACTA (95), Ville de Nanterre (92), Conseil général des Hauts-de-Seine, Conseil général du Val-d’Oise, ADAMI, SPEDIDAM En attente : ARCADI

Publié le 08/07/2014

Quatuor à Corps

La Compagnie du Porte-Voix

Quatre artistes aux talents pluriels (théâtre, danse, musique, arts graphiques) se rencontrent sur scène pour porter ensemble un regard sur la notion de complémentarité, là où la mise en valeur des différences devient source d’harmonie.

Ombre et lumière, plein ou vide, grand ou petit, carré ou rond… les contraires se rencontrent et se questionnent dans un langage pluridisciplinaire d’images et de sons, d’espace en transformation, de rythmes et de corps en mouvements. Quelle est l’image de ce que j’entends ? Quel est le son de ce que je vois ? Points, lignes, couleurs, textures...

8 pieds et 8 mains, 40 doigts de pieds et 40 doigts de mains… Quatre coeurs dans quatre corps qui battent la mesure. Ce spectacle est conçu sous forme d’une suite de « tableaux » envisagés à la fois dans un sens théâtral et dans un sens pictural. Les acteurs-danseurs-musiciens sont comme quatre artistes au travail, manipulant, expérimentant, construisant sous les yeux du public ces différents moments faits de mouvements, de sons, d’images... Ils sont aussi comme quatre enfants en train de « jouer » avec la matière, avec la lumière, avec l’invisible.

Leurs propres corps sont au coeur de leurs inventions, transformant leur silhouette par des jeux d’ombres, à l’aide d’accessoires ou par la manipulation d’objets sonores.

Distribution :
Conception et direction artistique : Florence Goguel
Création collective avec Bérengère Altieri-Leca, Gonzalo Campo, Miguel Ortega et Florence Goguel
Musique et regard extérieur : Frédéric Obry
Création lumières, constructions scéniques et régie générale : Paco Galàn
Son : Frank Jamond et Tania Volke
Costumes, accessoires et décor textile : Marlène Rocher et Maria Adelia
Création instruments de musique : Alain Graine
Regard chorégraphique : Martha Rodezno

Co-production : Cie du Porte-Voix, Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, Ville de Limoges - Centres Culturels Municipaux
Soutien : Espace Bernard Dagué à Louvres (95), Centre Culturel de Jouy-le-Moutier (95), Festival théâtral en Val-d’Oise, MCNN - Centre de création et de production de Nevers (58) - accueil en résidence, Théâtre Simenon à
Rosny-sous-Bois (93), Atelier de la compagnie ACTA (95), Ville de Nanterre (92), Conseil général des Hauts-de-Seine, Conseil général du Val-d’Oise, ADAMI, SPEDIDAM En attente : ARCADI

Publié le 08/07/2014

Hommage à Brel

Filip Jordens

Filip Jordens et ses musiciens livrent avec respect et humilité le répertoire de Brel, reprenant les incontournables mais aussi quelques perles moins connues.

C’est avec beaucoup d’amour pour les paroles et les compositions de Brel, qu’ils retranscrivent la magie de « l’artiste sur scène » que Brel dégageait à son époque.

Pas d’imitation ni d’adaptation mais un hommage authentique au chanteur. Leur but ? Transmettre le message de Jacques Brel avec ses mots, sa fougue, sa foi et sa sincérité. Et musicalement : dans le respect de la partition. Filip « bouge » à la manière de Brel car « ce sont les mots qui induisent la gestuelle ». Il réinterprète de telle façon que, l’espace d’un instant, on dirait que le grand Jacques est parmi nous. Les classiques tels que Ne me quitte pas ou Amsterdam font bien entendu partie du répertoire, mais Jordens et ses musiciens ne se limitent pas aux succès incontournables. En effet, des chansons moins connues sont comme ressuscitées, ce qui constitue un portrait plus fidèle et plus intense de l’oeuvre de Brel.

Au-delà de l’interprétation, ce récital est une très belle occasion de se replonger dans les chansons de Jacques Brel qui restent encore éminemment d’actualité.

" Vous ne craignez pas qu’on vous prenne pour un clone de Brel ? "
Filip Jordens : "Non. Si c’était le cas, je le regretterais. Je crois que j’interprète Brel à ma façon. Je respecte les partitions, mais cela laisse de la liberté. Et chaque soir, pour moi, c’est différent. Je ne fais pas le même numéro, je ne crois pas imiter Brel. Je n’essaie pas de le remplacer. Continuez à acheter les disques de Brel. Ce que j’essaie de faire, c’est ranimer 
l’atmosphère, l’ambiance, l’esprit de ce qu’il faisait sur scène."

Entretien avec Jean-Claude Vantroyen, Le Soir-Bruxelles

Distribution :

Filip Jordens chant - guitare

Maarten Lingier piano

Stijn Bettens accordéon

Peter Verhaegen contrebasse

Publié le 08/07/2014

Juliette

dans le cadre du festival "Bruissements d’Elles"

Juliette a aussi un nom de famille, un nom qui signifie lumière de la foi ou de la Religion.

La foi, elle la voue à la musique, des mots et des instruments, la musique de la vie. Pour la transcendance, elle en fait son affaire, c’est que la spiritualité, dans les deux sens du terme, habite son album, drolatique et profond. Elle aime quand se répondent « le très grand et le tout petit », les choses très personnelles et les plus collectives ; on a tendance à les confondre, l’infime est souvent l’expression singulière du commun. C’est aussi son premier quatuor à cordes. Elle ne cache pas ses sources, son talent est de les marier, à la façon d’un Gainsbourg par exemple; mais des exemples, il y en a peu. C’est que Juliette s’inscrit dans une tradition, et cette inscription-là vaut transmission : on appartient à une culture musicale, et cette culture est verticale ; elle se souvient des chansons écoutées par sa mère, murmurées par ses grands-parents. La musique est aussi une histoire. C’est comme cela qu’elle dépasse les modes. C’est peut-être son album le plus personnel (elle l’a fait entièrement seule, avec ses fidèles de toujours), celui qu’elle préfère, parce qu’elle n’a plus de comptes à rendre, et cette liberté-là, elle s’entend.

Avant-scène à partir de 19h45 avec l’association « On connaît la chanson ».

A quoi ressemble votre spectacle ?
"Ce n’est pas vraiment un tour de chant, mais ce n’est pas du théâtre non plus. En fait c’est spécial. C’est comme moi… "

Propos recueilli par T.M, LE PROGRES

Distribution :
Equipe artistique :

Juliette : chant/piano
Franck Steckar : percus / accordéon / trompette
Philippe Brohet : percus / vents / cuivres
Karim Medjebeur : piano / percus / sax
Bruno Grare : percus / souba
Didier Bégon : guitares
Christophe Devillers : contrebasse / trombone