Molière 2017 de la Comédie

Il était une fois trois personnes vivant dans des chambres de bonne haut perchées sur les toits de Paris. Un geek en surpoids, un grand maigre bordélique et une blonde pulpeuse apprentie en médecine. L’histoire serait joliment romantique si ces trois hurluberlus n’avaient comme particularité de tout rater. Absolument tout.

Une évocation chaotique et délirante des rapports de voisinage…

Les catastrophes s’enchaînent, les gags pleuvent, tandis que ces trois fantoches s’accrochent à tout ce qui ressemble à l’amour, à la vie ou à l’espoir. Grâce à une machinerie digne du Grand-Guignol, les trois voisins passent ainsi par plusieurs stades : l’empathie, la jalousie, les conflits de voisinage, les mauvais coups et les coups de foudre. Attachants, irrésistibles et drôles, nos trois anti-héros nous précipitent dans un tourbillon hallucinogène et jubilatoire. 

Raconter des histoires, encore et toujours, c’est ce que sait si bien faire François Morel. Raconter des histoires, donc, mais cette fois-ci en chansons.
Toujours aux côtés d’Antoine Sahler, harmonisateur en chef, accompagné de Lisa Cat-Berro, Sophie Alour ou Tullia Morand, Muriel Gastebois et Amos Mah (car on ne change pas une équipe qui gagne !), Juliette met en scène ce cabaret tendre, projet humaniste de réconciliation durable avec le fait d’exister.

Elle est pas belle la vie ? Si.

Chanter, rire, pleurer, se consoler, on peut compter sur le dompteur de mots pour nous embarquer dans son aventure. On connait le brio de Morel pour se réinventer, pour arpenter en sifflotant d’autres sentiers musicaux tout en continuant d’offrir au public son univers tendre, attachant et passionné. Ses chansons sonnent comme un baume musical, une douce consolation, tout en délicatesse et sans tristesse. Certaines sont intemporelles, d’autres existentielles, d’autres encore, pétillantes et légères.

Dans le cadre du festival Orchestrus 2018

La Chimera est une formation à géométrie variable composée d’artistes de renommée internationale.
Les chœurs : 50 choristes de l'Ensemble vocal universitaire et de l'Ensemble vocal de l’école de musique de Joué-lès-Tours, placés sous la direction de Sarane Pacqueteau.

On attendait depuis fort longtemps la résurrection de cette Misa Criolla, Misa de Indios, qui figure parmi les évènements musicaux du XXe siècle et dont des chanteurs de la trempe de José Carreras ou Placido Domingo, sans oublier la grande Mercedes Sosa, se sont déjà emparés auparavant.
2014 a marqué le cinquantième anniversaire de sa création. Un évènement.
La Misa Criolla, Misa de Indios a créé une véritable révolution dans notre appréhension de la musique sacrée d’aujourd’hui. Composée en 1964, l’œuvre d’Ariel Ramirez (1921-2010) est en effet l’une des premières messes écrites en espagnol. Cette œuvre reprend les cinq parties de la messe (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei) en conciliant rythmes, formes musicales et instruments de la musique traditionnelle argentine et bolivienne. Dans le programme de ce concert, la Misa Criolla est accompagnée d’œuvres du baroque colonial sud-américain, dont certaines sont en langue native (guarani et quechua).

Une œuvre majeure de la musique sacrée du XXe siècle, dans un programme de musique sud-américaine festive et pleine de ferveur

Depuis plus de 15 ans, le festival Orchestrus se propose de fédérer les acteurs de la pratique musicale tourangelle lors de spectacles réunissant élèves des structures d’enseignement, musiciens amateurs et professionnels. Accueilli par l’Espace Malraux et porté par l’École Municipale de Musique, Orchestrus est un évènement important de la pratique artistique jocondienne.
Le concert inaugural, cette année Misa Criolla, Misa de Indios, détermine le thème du festival qui se déploie tout le week-end à travers un grand nombre de concerts essentiellement gratuits.

"Le chef-d'oeuvre revient plus fascinant encore grâce à un travail aux sources effectué par l'ensemble baroque argentin La Chimera."
Le Figaro Magazine