Stéphane Guillon l’admet volontiers, il n’imaginait pas que le show offert par la présidence Hollande serait à la hauteur de celui des cinq années passées sous Nicolas Sarkozy. Nous retrouvons un Stéphane Guillon égal à lui-même, toujours aussi réfractaire à la bien-pensance et à l’autocensure dans un spectacle effervescent, décapant et inventif.  Il nous entraine à rire du « grave » plutôt qu’à en parler, à déceler chez nous les contradictions qu’on ne voit que chez les autres et, par le prisme de l’humour noir, à lutter contre nos angoisses petites et grandes. La politique, la société comme un grand corps malade, les enfants qui grandissent trop vite, la famille, le mariage, les religions restent les sujets de prédilection de l’humoriste.